Deborah gagne sa vie en dessinant la peau de ses clients. Une nuit, sa colocataire invite son petit ami et ami chez eux. Assis dans le fauteuil, ils consomment la série du moment, Gain of Clones, jusqu'à ce que, soudain, le signal se coupe et l'écran se teinte de rouge tandis que flottent des images subliminales. Personne ne se souvient de ce qui s'est passé les deux dernières minutes. La réponse sera dans la présence énigmatique de chats géants qui envahiront plus tard la ville. Comme dans El sol (2010), le deuxième long métrage de l'animateur Ayar Blasco esquisse des situations apocalyptiques où le chaos et la paranoïa sont le meilleur prétexte pour rencontrer des créatures et des scènes surréalistes. Blasco comprend que l'animation est un langage avec des ressources que l'action en direct ne possède pas, et exploite ces outils en tant qu'enfant devenu adulte juste pour se donner la permission de jouer pour toujours.