Un étranger craintif, Onimaru, tente de s'introduire dans la communauté centrale avec une femme taboue et profane, Kinu. Influencé par l'argument de George Bataille selon lequel le sacré et le profane ne sont finalement jamais en contradiction, Yoshida permet à Kinu et Onimaru de consommer et de sublimer leur union à travers leur marginalité et leur profaneité. A la fin du film, ils sont expulsés par la seconde génération légitime et s'anéantissent. L'harmonie sociale, que l'intrus troublait, est rétablie. Cependant, malgré cette fin apparemment claire, des doutes subsistent sur la légitimité de la seconde Catherine, avec le soupçon qu'elle pourrait être la fille d'Onimaru.