Le docteur Kemal est à la tête d'un hôpital privé, est ambitieux et a les meilleures intentions pour les habitants d'Istanbul. Il est selon lui le meilleur candidat à la mairie du district de Beyoglu. Un avis que ne partage pas son ex-femme sceptique ; ni par les électeurs qui viennent manger et boire à ses frais ; ni le chef du parti, qui même après plusieurs réunions se prend toujours pour un architecte plutôt qu'un médecin ; pas même son fidèle chauffeur. Le slogan « le médecin a le remède » est peut-être accrocheur, mais le médecin ne sait pas vraiment à quel point le climat de népotisme politique est malade.