Gesang Duojie, un tibétain timide de 19 ans, n'a jamais quitté son village agricole. Brusquement, à la demande de sa mère, il monte à l'arrière d'une petite moto pour voir le monde, le 4 mai 2009, parcourant 8 000 km avec deux hommes d'une vingtaine d'années qu'il ne connaît pas, l'un de l'Est de la Chine, l'autre de Suisse, et leur ami, un cinéaste brésilien. Les autorités, les moines, les étudiants et les gangsters se joindront à des expériences de mort imminente pour défier la volonté et la vision du quatuor sur la vie à Ten Thousand Miles. Ils se cognent et tournent, initialement un rêve de motard jusqu'à ce que des catastrophes frappent, à travers de vastes étendues de printemps glacial et enneigé de l'Himalaya, du centre religieux du Tibet, Lhassa, à travers le Sichuan ravagé par le tremblement de terre jusqu'aux déserts riches en éclairs de la Mongolie intérieure, hébétés par le Terminez par le battement du cœur commercial de la Chine, Shanghai, dense de gratte-ciel. Ten Thousand Miles est cependant plus qu'un simple road trip de haute aventure : il offre une occasion très rare d'entendre la voix des adultes chinois en voie de devenir. Les aventuriers interrogent en permanence les jeunes des villages reculés, puis des centres urbains animés, les interrogeant sur leurs espoirs d'avenir et leurs rêves, leur vision du monde. Agriculteurs, gangsters, nomades, musiciens et riches hommes d'affaires forment une tapisserie vivante mais donnent également la parole à une société qui est un acteur clé de l'Asie du 21e siècle. Tissé tout au long de l'histoire est le fil conducteur de la façon dont les voyageurs sont remodelés à la fois par les drames et les gens ordinaires qu'ils rencontrent.